Effets pervers : Ai-je eu tort de ne boire que du café ?
Pour une course de 17 km le matin, départ à 10 heures, j’ai bu seulement une tasse de café très fort (4 cuillerées à café bien bombées de café soluble) deux heures avant. Je n’ai pas bu autre chose avant le départ car j’urinais très clair et beaucoup. J’ai toujours lu qu’uriner clair était signe d’une bonne hydratation. Pendant l’épreuve, il faisait froid, je n’ai pas bu non plus, ce qui ne m’a pas empêché de devoir m’arrêter à de nombreuses reprises et de perdre beaucoup de temps. Pour couronner le tout j’ai eu des crampes en fin d’épreuve. N’ayant rien bu avant (à part la tasse de café) ni pendant comment se fait-il que j’ai été gêné. Ce que j’ai bu la veille pourrait-il être la cause de cet excès d’hydratation ?
Oui, car votre éliminait trop d’eau.
Avec 4 cuillerées à café bien bombées de café soluble vous n’étiez pas très loin, sans vous en douter, de la limite autorisée par la législation pour déterminer le dopage à la caféine ! De toute façon, pour la course de fond, une telle dose ne donne pas un avantage, bien au contraire. Si vous êtes habitué à prendre du café tous les jours, en prendre la même quantité, mais pas plus, avant une compétition, est recommandé. Mais la quantité que vous avez prise est nocive, l’excès de caféine étant diurétique. C’est-à-dire que votre corps éliminait trop d’eau, et finalement vous vous déshydratiez (avant et pendant) sans le savoir. La caféine en excès, tout comme la prise de diurétique, entraîne des symptômes trompeurs. Dans ce cas, le fait d’uriner clair ne signifiait pas que vous étiez bien hydraté, mais que vous perdiez beaucoup et très vite de l’eau. Les crampes de fin de courses sont la conséquence de cette déshydratation.
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