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Je mange quoi si je cours à la mi-journée?

Par gmartine , le 16 janvier 2018 - 2 minutes de lecture

Quel que soit le moment de la journée où vous vous entraînez, il est indispensable d’adapter votre alimentation à l’horaire de votre séance. Si vous courez à la mi-journée, cet article est pour vous !

Vous courez à la mi-journée
Entre 11 et 13 heures, avant de déjeuner, c’est la période où l’organisme, à la fois bien éveillé et pas encore concentré sur la digestion, peut se consacrer à une activité d’endurance sans affronter de revers intestinaux. C’est aussi le moment où, la glycémie étant basse et la sécrétion d’insuline moins élevée, l’entraînement va favoriser l’élimination des graisses installées…mais aussi les risques de blessures, faute de substrats énergétiques et de vigilance : quatre heures après le petit-déjeuner, vous êtes en effet physiologiquement de nouveau à jeun. Idéalement, sortez donc avant ce laps de temps de quatre heures. Tout comme pour le matin et sauf contre-indications médicales, vous pouvez courir avant le repas de midi (mais bien hydraté et en emportant de quoi vous ravitailler, en cas de coup de mou) et déjeuner normalement après votre séance. Si vous préférez ou devez déjeuner avant votre séance, vous devrez évidemment alléger cet en-cas afin de ne pas devoir attendre trois heures pour ne pas souffrir de lourdeurs et de désordres digestifs.

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Si votre petit-déjeuner est éloigné de plus de trois heures de votre sortie, prenez toujours une collation une heure avant, et après, mangez à hauteur de l’intensité de votre effort.
Si vous déjeunez une heure avant votre sortie, soyez modéré (une tranche de jambon, un yaourt et une banane, ou encore un substitut de repas) ou scindez votre repas en réservant le laitage pour l’après-course.

L’info en plus : Chrononutrition

Selon les règles de la chronobiologie, c’est entre 11 et 13 heures et entre 16 et 19 heures que la pratique du sport est la plus favorable à la perte de poids. Dans ces plages horaires, l’organisme est en effet plus à même de soutenir une activité d’endurance intensive, ce qui permet de puiser dans les graisses de réserves. D’autant que cortisol et adrénaline, hormones qui influencent l’élimination des adipocytes sont alors en pleine activité. Mais la course à la perte de poids ne doit pas vous faire zapper l’indispensable collation une heure avant d’entamer votre séance, pour tenir la distance (donc déstocker) sans risques de blessure et ne pas, au retour, vous bâfrer. Dans cet objectif minceur, évitez aussi de courir trop tard le soir. Pour ne pas contrer le sommeil, votre entraînement doit se terminer au moins trois heures avant le coucher. N’oubliez pas que mal dormir nuit à la récupération mais fait aussi le lit des kilos, en perturbant la sécrétion hormonale : lors du sommeil, l’activité de l’hormone qui stimule l’appétit est ralentie, alors que celle de la satiété augmente. Des éveils nocturnes poussent donc à satisfaire les fringales et, en augmentant la température corporelle, empêchent l’organisme de brûler naturellement des calories.

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