Nutrition : Courir le matin
Si vous voulez optimiser vos performances, il est important d’adapter votre alimentation en fonction de l’horaire de votre séance.
Vous courez le matin
Le matin, entre 6 et 9 h, la température corporelle est basse, le corps est encore « endormi ». Les fonctions (activité cardiaque, capacité pulmonaire, contraction musculaire) n’étant pas au top de leur activité, mieux vaut éviter les séances intensives comme le fractionné. Même si la sécrétion de cortisol donne de l’énergie, préférez courir « mollo » en endurance fondamentale, en ayant avalé au moins un thé et embarqué de quoi vous sustenter en cours de parcours pour contrer une éventuelle chute de glycémie. Mais si courir à jeun (déconseillé si vous souffrez de diabète ou de problèmes cardiaques) peut vous préparer à mieux appréhender la fin d’une épreuve longue comme un marathon et aiguiser votre mental, l’exercice ne doit pas se pratiquer plus de deux à trois fois par semaine et pas plus de 45 minutes. Au menu : si vous filez moins d’une heure après le réveil, dopez votre énergie avec quelques biscuits secs ou une barre hyper-protéinée et hydratez-vous (un thé). Au retour, une source de protéine (œuf, jambon…), un fruit mûr et une tartine de pain avec une fine couche de confiture. Si vous courez deux heures après le réveil, prenez un petit-déjeuner digeste (un bol de muesli avec lait végétal et un fruit frais). Et dans tous les cas, hydratez-vous correctement.
Courir à jeun ?
Ça permet de pousser son corps dans ses retranchements et de brûler plus vite les graisses. Si la séance excède 45 minutes, l’énergie sera puisée dans la masse musculaire : au retour, avalez illico une source de protéine et un fruit pour reconstituer la synthèse protéines et glycogène.
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