Courir à l’heure du déjeuner… comment gérer le repas ?
Entre obligations professionnelles et personnelles, il n’y a parfois pas d’autre choix que de s’entraîner à l’heure du déjeuner… Comment y intégrer un repas sans brider la performance?
Déjeuner après la séance
Vous avez intérêt à prendre un solide petit-déjeuner, type brunch, riche en aliments à indice glycémique faible pour éviter de vous retrouver affamé et épuisé au moment d’entamer votre séance. Au menu : thé ou café, jambon et/ou œuf, pain aux céréales, yaourt et/ou fruit frais.
Sachez toutefois que quatre heures après ce repas, vous serez physiologiquement à nouveau à jeun. Si vous n’avez pas réussi à sortir avant ce gong, deux solutions s’offrent à vous. En l’absence de problèmes cardiaques ou de diabète, vous pouvez en profiter pour justement courir le ventre vide (mais pas plus de 45 min), soit pour activer une perte de poids ou pour tester votre endurance en vue d’une épreuve longue type marathon. Prenez toutefois la précaution d’embarquer avec vous quelques bonbons en cas de coup de mou et n’oubliez pas de bien vous hydrater.
Si vous n’avez pas le temps de vous offrir un brunch ou pas envie de courir à jeun, prévoyez une collation une heure avant votre séance du midi : une poignée de fruits secs, un fruit frais ou une compote, avec un yaourt.
Après votre séance, déjeunez normalement, mais toujours à la hauteur de la durée et/ou de l’intensité de votre effort, en mastiquant bien pour soulager vos intestins qui seront chahutés par la course. Vous pourrez vous offrir un vrai repas (crudités, viande, légumes, féculents) après 1 h 30 de séance, mais une salade poulet ou saumon suffira largement à compenser 40 min de course !
Dans tous les cas, veillez à toujours terminer par un laitage et un fruit frais.
Déjeuner avant la séance
Tout dépend du repas. S’il s’agit d’un déjeuner classique, pas question d’enchaîner direct avec une séance : vous devrez attendre les trois heures réglementaires pour éviter désordres digestifs invalidants et risques de blessures par manque de concentration.
Veillez aussi à sélectionner vos aliments. Oui aux assiettes de pâtes, riz ou lentilles avec protéines maigres qui vous apporteront l’énergie nécessaire… mais sans gras ou sauce ajoutés. Oui aussi à la salade pâtes-crudités-poulet (ou œuf ou thon)… mais sans mayo ou au sandwich tout simple au jambon…sans beurre ni mayo. Quel que soit votre choix, veillez là encore à manger lentement et à finir sur un laitage.
Si vous prévoyez de courir dans l’heure qui suit votre déjeuner, vous devrez évidemment l’alléger. Tablez alors sur une tranche de jambon avec une galette de maïs, une banane et un yaourt ou encore, si vous les supportez, sur un riz au lait ou un substitut de repas. Dans le cadre d’un repas composé, vous pouvez aussi scinder vos apports et réserver le laitage de votre déjeuner à l’après séance (dans les 30 min). Sans oublier de bien vous hydrater avant et pendant le repas.
Malaise hypoglycémique ? Même s’il concerne surtout les diabétiques, il touche aussi le sportif non diabétique dans la mesure où, lors l’effort, le cœur a autant besoin d’oxygène que de sucre. En cas de palpitations, tremblements, suées, sensation de jambes en coton, avaler illico du sucre (bonbon ou lampée de gel) permet de le faire passer dans les dix minutes. D’où l’intérêt de ne jamais partir sans munitions.
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