Garmin Fénix 5 – Le test
Suite des aventures de la fēnix chez Garmin, avec un cinquième (ou plutôt quatrième) opus qui continue à évoluer dans le bon sens.
S’y retrouver dans cette gamme fēnix 5 nécessite un peu d’attention : on est passé directement de la 3 à la 5, a priori pour une histoire de tétraphobie – peur du chiffre 4 – en Asie. La fēnix existe donc en version 5 standard, en 5S de plus petite taille mais avec les mêmes caractéristiques, et en déclinaison 5X, qui inclut des fonds de carte en couleur, évolution appréciable. Si on tient compte des différentes options (type et couleur de bracelet, verre saphir), on arrive donc à 13 modèles différents, allant de 600 à 900 €. Un budget conséquent qui poussera donc le coureur à se montrer impitoyable.
La carte du multisport
Si la fēnix 5 embarque un capteur cardio au poignet, il est toujours possible de la coupler avec une ceinture. Des tests croisés montrent que si, à fréquence cardiaque (FC) basse, les données sont cohérentes, le capteur poignet affiche, en revanche, un gros temps de retard quand la FC augmente brusquement. D’une façon générale, à FC élevée, une ceinture cardio reste ce qui se fait de plus fiable.Un coup d’œil sur la qualité du suivi GPS : alors qu’en début de test, il se montrait parfois incorrect sur certaines sections, voire carrément anarchique, les mises à jour successives ont permis de corriger ce problème, avec des écarts qui se révèlent presque anecdotiques, même si quelques décrochages sans conséquences demeurent. Alors que les fēnix précédentes pouvaient être considérées comme des modèles trail/montagne acceptant d’autres activités, aujourd’hui, le produit se veut résolument multisport. Les cyclistes, triathlètes et nageurs, en particulier, ont été chouchoutés, avec des profils d’activité riches et faciles d’utilisation.
Concentrons-nous sur les options utiles aux coureurs. On retrouve la possibilité de créer des entraînements complets sur le site Garmin Connect et de les envoyer à la montre ; la navigation à partir d’un fichier GPX (vous pouvez disposer d’un fond de carte sur la 5X, mais si vous optez pour la 5 « normale » ou pour la 5S, vous devrez vous contenter d’une flèche indiquant la direction à suivre) ; des écrans de données en cours d’activité paramétrables à l’extrême ; un baromètre (qui semble un peu « à la ramasse »), un altimètre (efficace une fois étalonné correctement) et un capteur de température (là, on obtient dans 90 % des cas une mesure supérieure à la réalité, proximité avec votre petit corps tout chaud oblige) ; des estimations de votre VO2max ; un prédicteur de course (très optimiste) estimant vos chronos potentiels sur 5 km, 10 km, semi et marathon ; enfin, les métriques de course, pour peu que vous utilisiez une ceinture cardiaque compatible (temps de contact au sol, oscillation verticale, cadence de course, longueur moyenne de foulée…).Applications multiples
Si vous la portez toute la journée, la fēnix 5 vous servira également de bracelet d’activité, vous indiquant le nombre de pas effectués, de minutes d’activité intense du jour ou encore d’étages montés et descendus. Vous pouvez, bien entendu, définir des objectifs dans ces trois domaines. Grâce à la plateforme Internet Connect IQ, qui permet à chacun de développer et proposer au téléchargement, entre autres, des widgets (applications) ou des cadrans de montre, cette Garmin est personnalisable à l’envi. À vous l’indication des niveaux de pollution de votre ville, les prévisions météo, l’écran indiquant en direct, par un graphique, le profil de votre épreuve… L’imagination est la seule limite !
Fiche technique
Garmin fēnix 5 (existe également en version 5S et 5X)
Poids constaté : 86 g
Diamètre du cadran : 47 mm
Autonomie constatée en mode GPS : 22 heures
Capteur cardio au poignet
Prix : de 599,99 € en version « basique » à 899,99 € pour la 5X (cartographie intégrée)
Les notes de Jogging International
Précision du cardio poignet : 3/5
Précision des traces GPS : 4/5
Facilité d’utilisation : 3/5
Personnalisation : 5/5
Rapport qualité/prix : 3/5
Verdict
Cette fēnix 5 est un bijou pour coureurs exigeants. Les fonctions sont si nombreuses et évoluées que l’on ne sait pas toujours où donner de la tête. Les plus économes pourront sans souci se « contenter » d’une fēnix 3, qui offre peu ou prou les mêmes services avec, cependant, une visibilité de l’écran moindre, un système de navigation moins évolué, une autonomie constatée plus faible (14 h en mode GPS contre 22 h pour la 5) et des options moins intéressantes dans certains sports, comme le cyclisme.
Commentaires
Laisser un commentaire