Paris-St-Germain, La Course (Paris, St Germain en Laye, 75-78) : Un match de 18 km !
La course PSG : Une drôle d’idée, et en même temps on se demande comment elle n’est pas arrivée plus tôt…
Pour l’équipe organisatrice il n’aura fallu que 50 jours entre l’idée et le départ de la course, depuis le Bois de Boulogne. Et ce 28 juin à 10 heures, ils sont pas loin de 2 000 coureurs à s’élancer, dont 2/3 se sont vêtus comme demandé, du Tshirt technique aux couleurs du club parisien. Le parcours est sous entendu dans le nom, c’est-à-dire tracé entre Paris et Saint Germain en Laye. 18 km 50% urbain, 50% nature, mais pas dénué de difficultés.
Dès la fin du 1er kilomètre, le Pont de Suresnes franchi, c’est la montée au Mont Valérien. Le souffle déjà coupé, le peloton est extrêmement silencieux et le premier ravitaillement en eau à 2.5 km est déjà le bienvenu. La grosse chaleur en ce dimanche matin n’aide pas à gérer son effort alors que les tunnels et les ponts demandent des relances et de l’attention. Après Nanterre et Rueil-Malmaison, les coureurs ont ensuite découvert les chemins de bords de Seine et les magnifiques maisons de Chatou, Croissy-sur-Seine, du Vésinet et du Pecq et son célèbre pont, prélude à la dernière solide ascension… Terrible dernier kilomètre avant d’arriver sur le château de Saint-Germain-en Laye et de découvrir le magnifique panorama . Cette vue sur Paris méritait bien un dernier effort. Certains regretteront alors l’absence de médaille à l’arrivée pour souvenir de cette première.
En revanche le buffet de fruits a été très apprécié…« Cette course demande à se développer, explique l’organisateur. « Nous allons réfléchir au parcours afin de le sécuriser au maximum surtout s’il doit accueillir un jour un très gros peloton, ce que j’espère. Je pense aussi avancer un peu le départ. Au niveau du partenariat nous allons renforcer le lien avec le PSG foot, car cette course peut être un très bon vecteur de rapprochement entre le sport pro et le sport de masse. Sinon, je suis assez satisfait par le port du tee-shirt, il a plu apparemment ! Rendez-vous maintenant à l’année prochaine, car ce n’était pas une première pour voir, il y aura bien une deuxième édition, nous allons vite nous mettre au travail. »
Ils l’ont couru
Renaud Maur, 39 ans, Paris, Contrôleur de gestion, 1h25mn, dossard 1417
« Je cours depuis 10 ans, avec un meilleur chrono sur semi-marathon autour de 1h30. C’était un beau parcours, avec un peloton comme je les apprécie, dense mais pas trop. De fait, j’ai toujours été à mon allure sans jamais être gêné, c’est rare en région parisienne. J’ai réussi à courir tout le temps même dans les côtes ! Cette épreuve me fait un peu penser à Paris-Versailles et je pense qu’elle a de l’avenir, ca peut devenir une classique. Je me demande juste jusqu’à combien on peut passer sur les bords de Seine, 5000 pas de soucis mais si un jour on est à 10 000, je ne suis pas sûr, mais d’ici là… A oui, j’ai noté que le peloton était très très silencieux. J’espère que cette épreuve sera reconduite car j’aimerais la refaire l’an prochain ».
Eric Delizy, 35 ans, boulanger-pâtissier, Suresnes (92), 1h45mn48s, dossard 1513
« Je ne suis surement pas représentatif… Je n’ai repris que depuis quelques semaines la course à pied après 10 ans d’arrêt. J’ai fait la semaine dernière les 10 km de Suresnes en 51mn32 alors je ne pouvais pas espérer grand-chose ce matin. 1h45, je suis plutôt satisfait. Le parcours est beau, il y avait de l’eau partout et c’était très bien organisé. Et je dirai pas trop dur sauf la dernière côte, celle là on la sent bien. Et puis le Mont Valérien je le connais bien, je m’y entraîne ca aide. C’est une très bonne initiative et ca devrait séduire. »
Emmanuelle Couquet, 44 ans, responsable d’une résidence hôtelière, Montesson (78), 1 h 47 mn 30 s, dossard 1492
« Ma plus longue course, c’est les 20 km que j’ai courue trois fois, avec un meilleur temps à 1h57mn. Cette épreuve était vraiment sympa, en plus les spectateurs présents étaient vraiment chaleureux, ils donnaient de la voix. Les ravitos très bien et il le fallait car il faisait vraiment très chaud. Je me souviendrai aussi de la dernière côte… elle est dure, sinon le parcours était très bien, je la referai mais en m’entraînement spécifiquement cette fois avec des séances de côtes ! »
Eric Noleau, 41 ans, ingénieur, Meudon (92), 1h52mn28s, dossard 1504
« Ca fait un mois et demi que je n’avais pas couru et les foulées de Suresnes la semaine dernière (56 mn) ne m’ont pas remis dans le rythme. Mon objectif était de faire moins de deux heures donc ca va mais il faut aussi dire que je n’avais jamais couru plus de 10 km ! En fait si je suis là, c’est à cause de ma nièce de 21 ans qui vient de se mettre à la course à pied (depuis 1 mois). Et elle réalise une superbe performance puisqu’elle se classe première espoir féminin en 1 h 37 mn, je suis très fier d’elle ! De mon côté, je vais me remettre à l’entraînement»
Tiffanie Beurtey, 21 ans, étudiante en école de commerce, 1 h 37 mn 42 s, dossard 870
« C’était vraiment sympa, j’adore ca en fait. J’ai fait ma première course la semaine dernière lors des 10 km de Suresnes et lorsque j’ai vu qu’il y avait cette course je me suis dit pourquoi pas ! Et j’ai insisté pour que mon oncle vienne avec moi ! J’ai vraiment beaucoup aimé, et dans la dernière côte j’étais encore très fraîche car j‘ai pu doubler du monde, vraiment ce fut TOP »
Résultats
18 km
Hommes
1. Stéphane Sirvin, 56 mn 40 s
2. El Hassane El hamadi ; 58 mn 34 s
3. Lakhdar Abchi, 1 h 01 mn 15s
Femmes
1. Marie Amelie Juin, 1h 09mn02s
2. Myriam Akdim, 1h10mn44s
3. Mireille Mull Jochem, 1h13mn27s
1722 coureurs classés
Site : www.parissaintgermainlacourse.com
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