Marathon de Paris : L’édition des records
Un moment qu’on n’avait pas vu ça ! Autant de records sur le marathon de Paris, ça datait de quelques années déjà ! Inscriptions, participation… Même l’ Elite avait choisi le pavé parisien pour tomber les chronos…
Elle restera donc dans les mémoires cette 33e édition. D’abord, pour tous les coureurs ou presque, parce qu’elle s’est déroulée dans des conditions idéales. Une bonne fraîcheur matinale, et pendant la course, un soleil présent mais pas trop. Juste ce qu’il fallait pour illuminer Paris, sans nuire au confort de la course, sans en rajouter une couche sur l’effort à fournir, surtout quand on arrive après quatre heures de course et que les heures les plus chaudes arrivent.
Plus de 31 000 au départ, autant dire que le peloton est resté particulièrement dense tout le temps. Un peu de difficulté parfois pour doubler, ou pour accéder aux tables de ravitaillement, mais globalement tout ça s’est passé dans une excellente ambiance.
Ca n’a échappé à personne, et surtout pas aux habitués de l’épreuve, le public est lui aussi venu en masse soutenir les coureurs. Aujourd’hui, c’est les endroits sans public qu’on compte… Ce n’était pas le cas il y a quelques années ! Et on dénombre des passages particulièrement chauds et chaleureux désormais. Après les Champs, la Bastille, puis le virage à angle droit du 10e kilo. Le Château de Vincennes, l’Avenue de Gravelle juste avant un passage au semi digne du Tour de France. Ensuite, les quais de plus en plus investis, au même titre que les ponts. Au « Troca » c’est une marée humaine qui nous aide à tomber le mur, et ça fait du bien, tous ces encouragements à ce moment.
Quand on se lève du siège de massage, qu’on se ravitaille en marchant, retardant le moment de se remettre à trottiner sur une chaussée glissante d’eau, de gels, de peaux de banane et d’oranges… Que c’est dur, mais allez.. Plus que 12, puis 11, 10… Une rue qui monte, du plat ensuite, et ce petit « coup de cul » pour quitter la porte d’Auteuil bien garnie elle aussi. Un petit verre de beaujo pour la route ? A défaut de répondre favorablement sur le stand du marathon de beaujolais nouveau, on s’amuse de cette animation. Idem sur le stand du marathon de Vannes (au cidre tout de même), puis du Médoc. L’air de rien (vite dit !), on vient de passer le 39e. Désormais, on ne lâche plus rien. Mieux, quand le Rond Point de la porte Dauphine se dévoile au sortir du Bois, chacun retrouve des ailes, pour littéralement « bouffer » ces 200 derniers mètres. C’est fini, enfin fini, dans l’émotion, contenue ou pas. 30 334 coureurs heureux c’est ce qu’on retiendra de ce 5 avril 2009.
Retrouvez le compte-rendu complet, les photos et témoignages de cette superbe édition dans le prochain numéro de Jogging International, n°295, daté mai, à paraître ce vendredi 10 avril.
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