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Crazy Jog 2012 : 3000 coureurs au stade de France

Par La Rédaction , le 2 novembre 2016 - 5 minutes de lecture

La crazy jog organisée par Jogging International, a eu lieu ce dimanche 08 juilllet au stade de France.

3 000 coureurs s’y sont rejoints pour parcourir un peu plus de 7 km, compliqués par des séries d’obstacles divertissants et parfois physiques. Tous ont arpenté les escaliers, les coursives et couloirs du grand stade, sans oublier le tartan du meeting Areva !

La Crazy jog, c’était un évènement extraordinaire en 2011, c’est devenu un rendez-vous incontournable en 2012. La pluie a joué avec les nerfs des organisateurs dès l’aube, mais le départ a été donné sous les rayons chauds d’un soleil de juillet qui se frayait enfin un chemin à travers les nuages du ciel parisien.

A 10 h dépassés de quelques minutes, le speaker a délivré la première vague de crazy joggers, la laissant fouler le tartan emprunté 36 h auparavant par Christophe Lemaitre et Tyson Gay.

Vingt cing minutes plus tard, les premiers franchissaient la ligne après s’être déjoués des six zones d’obstacles, parmi lesquels des murs d’escalade, des voitures embouteillées et les marches monumentales du Stade de France passées avec facilité au début du parcours et avec un peu plus de peine vers la fin.

Benoît Ponton s’est imposé finalement en 25 min 43 sec, devant Philippe Dheu (à 15 sec) et Brahim Omarat (à 24 sec).

Chez les femmes, la victoire est revenue à Elise André (69ème au scratch), avec un temps de 31 min 4 sec, une minute et sept secondes devant Anne-Marie Giroux. La troisième place revient à Liliane Agbobli (33 min 06 sec).

Retrouvez le meilleur des photos de la Crazy Jog 2012

Et la vidéo 2012 de la Crazy Jog

Ils ont couru la crazy jog

Mohamed Allali (à gauche sur la photo) et Walter Jeanne.

Mohamed, 32 ans, de Montargis (45) : « C’est la deuxième année que l’on vient avec Walter. On est venu s’amuser, on aime vraiment beaucoup l’ambiance et on reviendra l’année prochaine. Le parcours est génial, mais on a un peu trop profité de l’échauffement, et on est donc parti déjà affaibli. Les marches ont été l’obstacle le plus difficile. ça m’a cassé les jambes. En même temps c’était compliqué pour moi, j’ai travaillé cette nuit de 23 h à 8 h, et je retravaille ce soir. Maintenant je vais aller me coucher ! ».

Walter, 38 ans, de Montargis (45) : « J’ai déjà couru plusieurs marathons, New York, Prague… Là c’est différent, on vient pour s’éclater. L’année dernière j’étais déguisé en Chabal, cette année c’est le bagnard, en 2013 on fera encore plus fort ! Sur le parcours, rien à redire, c’est physique mais pas trop difficile. J’ai eu du mal à escalader les containers, je fais plus de 90 kg, alors évidemment quand il faut se hisser aussi haut je souffre ».

Elise Ritz (à gauche) et Estelle Planckaert.

Elise, 23 ans, Paris (75) : « C’est ma première course sous dossard. Je ne suis pas déçue, l’ambiance est très bonne, c’est un bon moment. Nous faisions partie d’un grand groupe mais j’aurais bien aimé avoir plus de coureurs autour de moi. Ceci dit c’est agréable d’avoir le temps sur les obstacles et de ne pas attendre pour les passer ».

Estelle, 26 ans, Pantin (93) : « Je cours plusieurs fois par mois, mais rarement en compétition. Le parcours est bien, ce n’est pas trop long, mais les marches font mal aux jambes. Et puis le cadre est splendide, le stade de France, c’est de la balle ! ».

Daniel Verbois, 50 ans, de Senlis : « C’est la première fois que je viens ici, c’était super. Je fais beaucoup de sport, surtout du vélo et des 10 km sur route. Je suis venu avec deux amis, on a tellement aimé les obstacles qu’on les a faits plusieurs fois ! Indéniablement la palme de la difficulté revient aux marches pour monter au deuxième étage ».

Fabienne, Magali, Blandine et Karine, équipières de course depuis la Sénégazelle 2011, arrivées juste avant la voiture balai : « C’est notre première Crazy jog, le parcours demande des efforts que l’on ne fait pas d’habitude, mais on l’a faite à notre rythme, et on s’est bien amusées.

Cela manque peut être de musique dans les tribunes, et on aurait bien plongé dans une piscine à la fin (le climat orageux est lourd pour les derniers concurrents) mais l’ambiance est excellente.

On revient de la course du viaduc de Millau, et on a couru le marathon de Vannes toutes les quatre. Nous nous sommes rencontrées sur la Sénégazelle 2011 et depuis on ne se quitte plus.

Nous avons d’ailleurs créé une association pour laquelle nous courrons désormais : Courir pour un sourire, dont la vocation est de fournir des fournitures scolaires aux enfants népalais ».

Thomas Broquin, 25 ans, de Mennecy (91) : « Je suis pompier, comme la majorité de mon équipe. L’entraînement physique prend une part importante de notre quotidien, donc ça n’a pas été trop difficile pour nous. Ce qu’il manque à cette course ? Une vachette sur la pelouse, pour assurer un rythme, et des t-shirts de couleur pour les célibataires, il y avait plein de jolie coureuses aujourd’hui ! ».

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