3 320 kilomètres en courant : 1 000 km parcourus !
Depuis le 6 juin dernier, Patrick Malandain tente de rejoindre la mer Noire en courant.
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La présentation
Après 10 jour de course
Presque un tiers du voyage a été effectué !
Patrick Malandain dormira ce soir, jeudi 25 juin, à Neumark, à une journée et demie de la frontière tchèque ! Tout se passe très bien malgré quelques douleurs aux articulations du genoux et « un coup de mou ». Mais il enchaîne aussi vite en affirmant que cela ne l’empêchera pas « d’aller jusqu’au bout ! ».
Patrck perd toujours autant de temps dans les traversées d’agglomérations : « entre les stops et les feux à franchir et se repérer dans la ville, je perds un temps fou ». Un temps qu’il faut évidemment rattraper et qui l’oblige à rester plus longtemps sur la route.
Autre difficulté : courir sur la chaussée car il n’y a pas de bas côté en Allemagne ; « les Allemands me klaxonnent et rouspètent… un peu comme les français ! ».
En revanche, Patrick et son épouse ont fait une belle rencontre au détour d’une rue : une française, installée depuis 18 ans en Allemagne, leur a offert l’électricité pour le camping-car, une douche et une « bonne bière » ! « Une femme vraiment agréable, une belle rencontre ! » insiste Patrick.
Cette aventure est évidemment très éprouvante pour Patrick mais également pour son épouse, Fabienne. Bien qu’elle soit à son contact toute la journée, elle le « voit très peu et les échanges sont peu nombreux » explique Fabienne. Les journées sont plus ou moins gaies selon la performance du jour de Patrick : « c’est un peu moins drôle quand il est fatigué et qu’il n’a pas réussi à faire son quota de kilomètres journalier ; dans ces moments-là, j’évite les sujets sensibles ! » insiste Fabienne.
Elle a tout de même un échange verbal avec Patrick tous les 5 km, quand elle le ravitaille en eau, barres céréalières, compote… mais la conversation ne porte que sur l’itinéraire : « nous échangeons rapidement tous les 2 pour déterminer quel trajet est le meilleur mais ça s’arrête là ; il faut qu’il reste dans sa course ».
Le soir, dans le camping-car, après avoir couru environ 8 heures de temps, Fabienne a également très peu de temps pour discuter avec Patrick : « entre les massages, la douche, le repas et le coucher aux alentours de 21 heures, les soirées sont bien courtes et cela nous laisse très peu de temps pour nous deux ». Elle insiste même sur le fait que le coucher à 21 heures est trop tardif : « je souhaiterai qu’il aille au lit avant pour se reposer encore davantage ; 21 heures, c’est trop tard ».
Epauler son sportif de mari dans cette aventure est également délicat sur le plan émotionnel : « ce n’est pas évident de le voir souffrir tous les jours » ; et de s’inquiéter régulièrement : « je me demande tout le temps si c’est grave ou pas ; je suis très attentive à ses réactions, à ses douleurs pour réagir le plus vite et le plus efficacement possible ».
Patrick est évidemment en train d’accomplir un véritable exploit sportif ; mais il ne faut pas sous-estimer le travail de Fabienne, qui œuvre tous les jours dans l’ombre du champion, et qui mérite, elle-aussi, une belle médaille !
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