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24eme marathon des sables : à la grâce d’Allah…

Par La Rédaction , le 2 novembre 2016 - 5 minutes de lecture

Dimanche 29 mars


Grosse journée, pour l’ensemble des personnes présentes sur le Marathon des Sables. Que ce soit pour les organisateurs ou les concurrents, il a fallu s’adapter.

Après les aventures la découverte du bivouac inondé et une nuit à l’hôtel, les concurrents dès 9h du matin, arrivent par transferts en bus ou en voiture, à l’hôtel Chergui à Erfoud. Là, trimballant leurs valises à travers le patio arboré et les bâtiments crénelés, c’est une longue file ininterrompue qui a traversé l’hôtel à un rythme lent, quasiment jusqu’au milieu de l’après-midi. C’est le jour du contrôle !
Une fois contrôlées leurs identités, les coureurs devaient se débarrasser de leurs effets personnels pour ne garder que les affaires nécessaires à la course proprement dite.

Là comme toujours, chacun jette un dernier regard au sac, pose une ultime question à la volée au voisin qui semble (peut être ?) plus informé du matériel indispensable ou à un vétéran débordé par les demandes de conseils… Ceci fait, il fallait passer dans la salle dédiée à toutes les vérifications prévues dans le règlement.

Le premier poste est celui de la remise du dossard, marqué au prénom du coureur. Un sésame pour l’aventure, véritable symbole de la concrétisation du rêve qui a tenu certains éveillés de longues nuits.
Ensuite, c’est la fixation du transpondeur sur le sac de course, technologie qui permettra une sécurité optimale en localisant les coureurs à tout moment, et la remise du reste du matériel de sécurité. Une fusée, que certain trouvent lourde mais qui est efficace à des kilomètres à la ronde et les pastilles de sel à ajouter à l’eau pour combattre la déshydratation.

Quatre enfants sur une joêlette

Le nombre de calories représentées par les rations de nourriture des concurrents sont également vérifiées, de même évidemment que les dossiers médicaux.
Le pesage du sac est une surprise pour certains qui n’en reviennent pas d’avoir, avant même d’avoir ajouté le matériel de sécurité et l’eau qui sera indispensable, souvent près de deux kilos de plus que ce qu’ils imaginaient…

Les quatre qui n’étaient pas les moins fiers de recevoir un dossards de course étaient les enfants qui feront partie de l’équipe des pompiers de Paris.
En effet le team « Pompiers Raid Aventure » grâce à la « joêlette », un véhicule à trois roues spécialement étudié pour le transport de handicapés, les emmènera chacun leur tour participer à cette course mythique en milieu désertique.
David Sibbé, 11 ans, Corentin Vaisy, 15 ans et demi, Valentin Pawelec, presque 15 ans et Maxense Brethous 14 ans avaient les yeux qui brillaient en arborant le carré de papier indéchirable qui arborait leurs noms et leurs numéros.

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