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Trail : suivez le road book

Par gmartine , le 2 novembre 2016 - 2 minutes de lecture

Ne vous perdez plus, et gérez votre effort. Le Road book ou « topo » est un document qui vous explique le parcours. Sa première fonction est de vous indiquer le bon chemin jusqu’à l’arrivée sans vous perdre, en facilitant la gestion de vos efforts.

Pourquoi un road-book ? Nous ne faisons pas de la course d’orientation, mais du Trail (ou de l’ultra-trail) : « le parcours est balisé et qu’il n’y a qu’à le suivre ». Effectivement, mais plusieurs éléments peuvent « perturber » ce balisage : impossibilité de baliser (parc National, dunes), risque de débalisage… etc. Selon le milieu traversé (montagne, désert, zone difficile d’accès), il est aussi important que le coureur puisse éventuellement se débrouiller tout seul un minimum.

Le Road-book est donc aussi un élément important pour assurer la sécurité du coureur, en le responsabilisant aussi de son itinéraire. On n’a généralement pas besoin de road book pour la plupart des Trails classiques, sauf quand ils se courent de nuit, nous privant de repères visuels, mais cela est fréquent sur les longues distances : UTMB, Marathon des Sables, Défi de l’Oisans, TransAq… etc. Et dans ces courses, le road-book devient un élément important pour rallier l’arrivée.

Un élément incontournable pour gérer son effort. Si la première fonction du road-book est bien de ne pas se perdre, le road-book est aussi un élément fondamental pour gérer son effort. Le topo permet :

– de ne pas subir le parcours et d’anticiper les endroits difficiles,

– de gérer son effort sur toute la distanc,

– d’optimiser son alimentation et son hydratation en visualisant les prochains ravitaillements et points d’eau, et d’optimiser son matériel (sacs, poche à eau, bidons) en fonction de cela.

En étudiant un minimum le road-book, il n’y a plus de cotes « surprise », de ravitaillement « plus loin que prévu », de poche à eau vide avant l’heure.

Il ne faut donc pas considérer le road-book comme une contrainte, mais bien comme un avantage, un élément clef de la gestion optimale de son effort.

La régle d’or

Ne pas sortir le topo quand on est perdu : c’est trop tard, et bien difficile de retrouver où on est. Le topo doit être lu et apprivoisé avant la course, et suivi au fur et à mesure du parcours.

Lire un topo

Les 3 points clefs :

1) Explorer le topo avant la course.

Un topo est utile si on l’a un minium exploré avant la course. Le minimum est de mémoriser les points de passage principaux (nom des villages, des cols, des refuges) afin de s’orienter simplement avec les panneaux indicateurs… Avec ces noms surlignés ou entourés sur le topo, 80% du travail est effectué ! Comprendre ensuite la légende de la carte et des schémas est indispensable avant la course.

2) Toujours savoir où on en est.

Sans savoir précisément où on est (ce n’est pas de la course d’orientation), il faut suivre le topo et au minimum tourner les pages au fur et à mesure de la progression. Si on le sort quand on est perdu, c’est déjà trop tard… Bon courage pour vous y retrouver dans le topo de 32 pages si vous le sortez quand vous êtes déjà perdu ! Pour suivre le topo, cela impose de l’avoir à portée de main en permanence et pas au fond du sac.

3) Anticiper les points d’arrêt.

Il ne faut pas tomber dans l’excès et lire le topo ou la carte à chaque virage ou tous les cent mètres. Il faut identifier le prochain « point d’arrêt », l’éléments majeur où il faut à nouveau regarder la carte : « je suis ce chemin jusqu’à la route à traverser », « au col c’est à gauche direction refuge de Chavière »…

Les 3 astuces de terrain :

1) Plier le topo.

Si on tient le topo ouvert sur toute la page, c’est difficile, pénible, et long de retrouver où on en est. Pour trouver facilement où en en est, il suffit de plier le topo sur un format réduit (10cm x 10cm par exemple), en laissant apparaître le point où on est, et le prochain point majeur. Au fur et à mesure de l’avancement, on déplie et replie le topo sur la nouvelle zone du parcours.

2) Mettre le pouce sur le dernier point de passage.

Quand le topo est bien plié, il tient dans la main. On peut donc facilement faire glisser le pouce au fur et à mesure sur le dernier point de passage. Avec cette astuce, on retrouve le fil de l’itinéraire en un coup d’œil !

3) Tenir le topo dans le sens d’avancement

Si c’est une carte, il faut absolument tenir la carte dans le sens d’avancement. C’est-à-dire qu’on ne lit pas la carte avec le nord (le haut de la carte) en face de soi. On fait tourner la carte pour que les éléments que l’on voit soient en correspondance. On fait tout simplement comme les GPS : ils présentent la route dans l’axe où on roule, et la carte présentée tourne pour être dans l’axe de progression.

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