Test sac : Oxsitis Hydragon Lady 17L
Pat a porté le sac Hydragon Lady 17L, fabriqué par Oxsitis, aux nues ou presque et vous livre ses impressions.
C’est le seul sac au monde adapté à la morphologie féminine, avec les bretelles échancrées pour la poitrine. Cette vérité – commerciale, mais néanmoins tangible – assénée, on croirait presque que tout est dit. Toute revendication féministe broyée dans l’œuf. Reste une petite pointe de rose, évidemment. Mais ça, on a presque abandonné l’idée d’y couper. Les filles aiment le rose, l’acidulé, le flashy, le pastel. Courir entre elles, aussi… Eh non ! Ce n’est pas vrai, messieurs les académiciens. Si vous pouviez le consigner une bonne fois pour toutes, le graver dans le marbre ou le dictionnaire, ça nous éviterait d’avoir à nous répéter.
Bon, ne nous emballons pas trop et revenons à nos bretelles. En galopant avec, j’ai noté l’effet échancré. Et j’ai fermé mon clapet. Enfin, non, pas complètement, parce qu’il fallait que je teste aussi la facilité d’utilisation de la pipette (qui nous donne l’air bête, mais ça, c’est valable quel que soit le sexe). Dites-moi, c’est que ce sac tiendrait ses promesses. Jamais ressenti un confort pareil. Et ne négligeons pas le gain de poids éventuel pour les plates comme moi : une fois bien en place, les bretelles feraient presque soutif. Hydragon Lady, quand tu nous tiens, tu nous maintiens ! Confort total, donc, sans oublier le dos bien ventilé et les réglages Velcro sur les côtés, qui font qu’aucune sangle ne traîne pour finir par provoquer une crise de nerf (eh oui, encore, on est bien des filles, tiens !).
Côté « petites poches partout » qui, d’ordinaire, m’effraient à mort, je reconnais que le fabricant a de l’idée : un seul zip (dont on connaît la difficulté à actionner pendant la course, mais que les marques s’entêtent à placer à peu près dans tous les coins, surtout les plus inaccessibles) et, pour le reste, des fermetures à aimants, tellement plus pratiques. Et cette poche à eau amovible, facile à détacher de son scratch… À l’intérieur, les rangements sont très bien pensés, genre sac à main, mais sans possibilité d’y mettre le souk. J’enrage de le devoir le dire, mais ils vont me rendre dingue à penser à tout comme ça.
Ah, j’avais oublié que le concepteur, qui a visiblement plein de tours dans son sac, a aussi pensé à l’épineuse question du porte-bâtons – truc le plus agaçant de la planète quand ça ne tient pas, ce qui est, désolée les gars, souvent le cas. Je finirai en reconnaissant qu’il est léger. Et que ses 300 g de finesse dans un monde (parfois) de brutes ont achevé de me convaincre que lorsque les hommes se mettent sérieusement à réfléchir à nos différences de femmes, ça leur arrive de marquer des points.
Un sac fait pour les femmes, oui, mais comment ? Plusieurs sportives ont testé, en 2011, le premier modèle afin d’analyser les mouvements, les formes, les points clés de frottement, la taille, le choix de porter le sac très haut dans le dos… Le sac a été ensuite adapté à la morphologie féminine en analysant 4 points clés : la taille des trapèzes, la forme de la poitrine, la taille du buste et la forme des épaules. Cette version bénéficie de toutes les améliorations qui ont été apportées en 5 ans.
Fiche technique
Poche à eau de 2 l avec système de fixation de tube rapide, pour faciliter remplissage et nettoyage.
Équipé du matériel de sécurité obligatoire (couverture de survie, sifflet intégré). Poche smartphone avec passage pour les écouteurs sur les bretelles.
Zip étanches et antibruits.
Easy fix pole control, le système de porte-bâtons développé par Oxsitis pour une utilisation ultra-facile et ultrarapide des bâtons.
Les notes de Jogging International Confort : 4,5/5
Ergonomie : 4,5/5
Look : 2,5/5 Légèreté : 4,5/5
Rapport qualité-prix : 3,5/5
Prix 160 €
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