Le test de la jupe-short Inknburn « Licorne »
Ce mois-ci, Pat a testé une jupe-short de chez INKnBURN, sobrement nommée « À la recherche de la licorne ». Elle en est encore toute retournée.
Je suis d’abord interloquée quand je lis l’argument de vente : « Une jupe pour toutes celles qui chassent leur licorne [NDLR : qui se trouve sur la cuisse gauche du short]. » Mais bon, ça nous change du discours qui dit que ça respire quand on transpire, parce que primo, on s’en doute franchement ; deuzio, c’est la base d’un vêtement dans lequel on va suer comme un bœuf, une chèvre ou je ne sais quel animal encore. Là, c’est une licorne. Pourquoi pas ? Toujours est-il que je hais les jupes-shorts. Les jupes, je n’en porte pas. Les shorts, encore moins. Alors, les deux… ça fait beaucoup pour une seule femme. Je dois reconnaître que ce n’est pas vilain en soi, mais ça ne me va pas. Décret unilatéral. Un vieux traumatisme de jeunesse, quand ton entraîneur te regarde comme si tu sentais le poisson pourri, alors que tu portes ton bas de survêtement par 40 °C et qu’il subodore le gros, très gros complexe.
Cependant, j’ai réalisé un exploit individuel ! En effet, j’ai porté cette jupe-short sans me planquer sous des collants (promis, même si mes photos disent le contraire), mais loin des appareils photo. Un petit pas pour la femme, un bond de géant pour votre « serviteuse ». Mon défi, ou plutôt mon angoisse : courir jambes nues. Au début, je slalome entre les bosquets pour éviter que quiconque ne me reluque puis, comme je suis super à l’aise, caparaçonnée dans mon short intégré que je laisse dépasser de la jupe pour faire un peu moins fille, je me surprends à galoper à découvert. Et, prise au dépourvu par le confort absolu, l’impeccable coupe qui sied à mon âme de garçon manqué, je roule même la ceinture vers le bas, comme il est conseillé, pour rappeler le motif travaillé et original du haut. Je me sens assortie. Et fonctionnelle. Car le cuissard intégré contient deux poches (une sur chaque jambe) suffisamment grandes pour emporter téléphone, clefs et gels.
Le top est joli en bleu – ce qui lui vaut un bonus spécial, car le rose, dorénavant, c’est 12 points en moins. J’applique les barèmes de l’Eurovision, mais en négatif –, très agréable et léger. On sent la petite entreprise qui fait du cousu main avec amour (voir zoom). Quant aux couleurs qui restent vives pendant des années et au tissu qui ne rétrécit pas, il m’aurait fallu plus de temps pour en juger. Et ça va être difficile, je me connais, car ce parfait ensemble risque, hélas, de dormir au placard. Ce n’est pas de sa faute, bien au contraire, parce qu’il ne mérite que d’être vu et reconnu. C’est celle plutôt de mes complexes et de mon entraîneur.
Zoom : du cousu main
INKnBURN est une entreprise familiale qui crée et produit toutes ses collections en Californie du Sud. Des créations en série limitée faites par des passionnés de la qualité et de l’artisanat, préférant l’innovation à la production de masse. Le tissu vient d’Italie, puis est envoyé à l’officine californienne, où chaque motif est appliqué à la main. Ensuite, des couturières expérimentées interviennent. Tous les articles sont testés par des ultra-marathoniens sur des courses de 100 miles (160 km).
Fiche technique
Tissu soyeux ultraléger à pouvoir séchant rapide pour rester au frais dans son confort. Toutes les coutures sont plates pour éviter les frottements avec la peau. Le top « Un tee-shirt pour toutes celles qui chassent leur licorne » possède les mêmes caractéristiques que le bas.
Prix : 69,90 € la jupe (54,90 € le tee-shirt)
Confort : 4,5/5
Look : 4,5/5
Légèreté : 4/5
Rapport qualité/prix : 3,5/5
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