Entrainement

Préparer son 10 km

Par gmartine , le 29 mars 2017 - 5 minutes de lecture

Courir un 10km est un des premiers défis pour la plupart des adeptes de la course à pied. Largement accessible, cette épreuve à grand succès demande une préparation physique spécifique intégrant différentes variations sur une période minimum de 6 à 8 semaines. Un minimum de préparation et de rigueur permettra de marier le plaisir de courir et la réussite de l’épreuve.

COMMENT SE PRÉPARER À CETTE ÉCHÉANCE ?

LA PRÉPARATION PHYSIQUE GÉNÉRALE


Lors des quatre premières semaines de préparation, le but de chaque coureur est d’améliorer ses capacités d’endurance par un travail d’entretien « aérobie ». L’exercice physique ou l’effort musculaire utilise de l’oxygène qu’on nomme « aérobie ». Ce processus peut fournir une grande quantité d’énergie à un taux régulier. Ce taux d’énergie détermine la consommation maximale d’oxygène. Sans exagérer sur le plan de l’intensité et de la durée, il doit effectuer un travail foncier en effectuant des footings en nature, des entraînements continus lents ou rapides en veillant à garder un bon équilibre respiratoire.

Programme d’entraînement de préparation physique pour une course 10 km-

Programmez deux ou trois sorties par semaine à intensité modérée (60 % /70 % de votre fréquence cardiaque maximale) incluant des périodes de récupération courtes.
– À chaque séance, renforcez votre musculature et vos articulations en effectuant des exercices au sol d’environ 10 à 15 minutes (pompes, abdominaux, exercices de gainage, étirements…)
Cette phase de développement de footings réguliers à faible allure permet à la plupart des coureurs ou coureuses de préparer efficacement des courses courtes ou longues distances. En effet, le plan d’entraînement d’une course de 10 km se prépare de la même façon qu’un marathon (42,195 km).

Pendant cette préparation physique, votre organisme progressera rapidement et naturellement. Par la suite, la réussite d’une course de 10 km passe obligatoirement par l’amélioration de sa vitesse de course. En apprenant à courir plus vite, le coureur sera plus à l’aise dans son allure d’endurance, il améliorera sa foulée et gagnera en puissance et en tonicité.

LE DÉVELOPPEMENT DE LA PUISSANCE MAXIMALE AÉROBIE

En vue d’améliorer sa vitesse de course, il est nécessaire de programmer des entraînements variés intégrant des changements d’allure et de rythme. Ce travail de variation d’allure permet de développer sa vitesse maximale aérobie (VMA) (Vitesse Maximale Aérobie) : Elle se traduit par l’intensité de l’effort lors d’une course. Elle est personnelle à chaque sportif. C’est la plus petite vitesse de déplacement lorsque la consommation d’oxygène (VO2) est égale à la consommation maximale d’oxygène (VO2max). Elle est utilisée dans tous les programmes d’entraînement. Chaque coureur peut connaitre sa VMA grâce à des tests d’effort.

Ce type de séance d’entraînement d’alternance de course rapide et lente se nomme le fartlek. Mise en application par le suédois Gosse Holmer dans les années 30, c’est une séance d’entraînement fractionné (ou par intermittence) qui consiste à varier l’intensité sans schéma précis. Pour ses différentes variations de rythme, le coureur peut utiliser l’environnement comme les montées, le vent. Alternez des footings lents (40 minutes) en incluant 5 à 6 courses en ligne droite (100 m) à rythme soutenu en récupérant entre chaque effort.

Comment travailler sa vitesse de course en pleine nature ? Il existe trois moyens d’optimiser sa vitesse de course : Le footing en accélération : cette course progressive permet de partir en douceur et de terminer son entraînement sur une allure de course plus importante. Compris entre 40 minutes à 1 heure, ce footing en accélération favorise la phase d’échauffement, améliore les capacités cardiaques et musculaires en offrant de bonnes sensations de compétition.

LA PHASE SPÉCIFIQUE

Cette phase de séances de course courtes intègre l’augmentation de l’intensité et les périodes de récupération par rapport à la quantité de course. Le coureur diminue peu à peu les exercices d’ »endurance aérobie ». C’est la possibilité pour un coureur de maintenir une puissance de course élevée pendant une période de temps déterminée. L’endurance aérobie est souvent confondue avec la puissance maximale aérobie (VO2max)}, la quantité générale et la durée des efforts pendant la course. Pour les séances plus longues, le coureur diminue le volume en intégrant des pauses moyennes de 3’00’’.

LA PHASE FINALE

Quelques jours avant le jour J de la compétition, le coureur réduit son entraînement en espaçant les séances intensives ou plus longues.

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