Les runners se jettent à l’eau
Douze membres du Happy Running Crew participent au programme de natation conçu par Speedo pour préparer les 20 km de Paris. La première session a eu lieu mi-avril à Vincennes avec un invité de marque.
« C’est la première fois que je coache des coureurs. Olivier dirige l’entraînement. Moi je me tiens en retrait. J’interviens sur la partie pratique avec des démonstrations dans l’eau. Si c’est nécessaire, je donne de conseils afin de corriger la technique».
A 26 ans, après avoir mis entre parenthèses sa carrière de nageur pour s’essayer au handball, Florent Manaudou prend à coeur son rôle d’ambassadeur du challenge #Make1KWet lancé en France le 18 avril par son équipementier Speedo. Le corps fuselé, le champion olympique du 50m nage libre, concentré, enchaîne au ralenti les longueurs dans la ligne d’eau n°2 du Dôme, le centre aquatique moderne et lumineux de la ville de Vincennes. Margot, Connie, Julie, Mégane, Michaël, Christelle, Louise, Benjamin, Camille, Margo, Laure et Estelle, lunettes et bonnets vissés sur le crâne, suivent avec attention les aller-retour en crawl et dos crawlé du double médaillé d’argent des JO de Rio.
Ces représentants du Happy Running Crew, une communauté de coureurs qui a pour credo le plaisir, ont été choisis par la marque pour suivre son plan d’entraînement novateur. Des exercices de natation spécifiques destinés à améliorer la condition physique générale et leurs performances chronométriques sur route. «En tant que pratiquant, on avait envie d’essayer de nouvelles activités en complément de notre sport», explique Camille, 26 ans, l’une des ambassadrices du groupe. « A titre personnel, je cherche à progresser en endurance et à gagner en vitesse pour abaisser mes temps » ajoute cette licenciée d’un club d’athlétisme.
Pour les accompagner jusqu’aux 20 km de Paris, leur objectif n°1 en 2017, huit entraînements sont planifiés, à raison de deux séances par mois. «L’idée aujourd’hui était de leur faire découvrir la natation puis de déterminer le niveau de chacun en travaillant la respiration, l’équilibre, l’alignement du corps et la propulsion», résume Olivier Chazot qui va les accompagner jusqu’en septembre. « Le passage du running à la natation est toujours compliqué. Beaucoup d’athlètes ont du mal à s’adapter car tous les repères changent. On passe d’une position verticale à une position horizontale. Pour courir, on se déplace avec les jambes alors qu’en natation ce sont surtout les bras qui font avancer. Sur terre on respire essentiellement par le nez, en natation c’est par la bouche», détaille l’entraineur. « Franchement, ça n’avait rien d’évident. Tout est différent. J’avais les jambes lourdes. Je sens qu’on va tous en baver pour relever ce challenge cette année », souffle Camille, le sourire encore accroché aux lèvres.
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