Comment bien courir en mode pollution ?
Retour à la vie urbaine et sa pollution atmosphérique quotidienne. Un choc après le bon air des vacances. D’autant qu’en courant, on ventile 10 à 15 fois plus, donc on inhale 10 à 15 fois plus de substances polluantes. Pour éviter irritations et gène respiratoire, c’est entre 5 et 6h du matin qu’il faudrait jogger. Pas assez motivé ? On évite alors la plage 12h-21h. Ou on sort sous le vent qui dissipe les particules ou la pluie, qui les plaque au sol. Et dans tous les cas, on reprend progressivement ses séances !
On respire sans masque mais autrement
Seuls les masques avec cartouche stoppent les particules fines, les plus dangereuses ; les souples n’arrêtent que les grosses. Par confort, mieux vaut simplement courir en zones boisées qui font écran naturel à la pollution. Sinon et si on y parvient, respirer au maximum par le nez, dont les poils filtrent un peu, mais naturellement, les particules.
Les jours de pic, on s’abstient
En cas d’alerte pollution aux particules fines, on se rabat sur une séance en salle. Mais, les malades du cœur, des poumons, les asthmatiques, les grands fumeurs, n’ont pas intérêt à pratiquer, même sur tapis : risque trop important de crise d’asthme, d’inflammation pulmonaire ou de trouble du rythme cardiaque.
La recommandation
Consulter l’indice ATMO de sa ville qui détaille les concentrations de quatre polluants et affiche des indices allant de 1 (excellent) à 10 (exécrable)
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