C’est mon premier marathon !

À une semaine de votre premier marathon, c’est un étrange mélange de sentiments contradictoires qui vous assaillent. Le doute sur la pertinence de votre préparation, mais aussi -surtout- l’envie d’en découdre enfin. De vous confronter à cet énorme défi que vous vous êtes fixé.
Derniers conseils pour transformer l’essai.
« Je me souviens… c’était avant mon premier marathon. Je peux le faire. Je veux le faire. Un défi, une folie. La rage de vaincre, la peur de l’inconnu. Je vais courir mon premier marathon. Ils l’ont fait, je le ferai. Il y a tant de choses auxquelles penser, tant de choses à imaginer. Et plus l’entraînement avance, plus les certitudes se heurtent au doute. Le corps encore alerte, la tête prisonnière de mon désir.
Tiendrai-je le coup ?
Le mur du 33e kilomètre, existe-t-il vraiment ? Et s’il changeait de place.
À quoi bon le marathon ? Éternelle question qu’il ne faut surtout plus se poser. Ca ne sert à rien mais j’en ai tellement envie. Un caprice d’adulte. Me connaître, m’épater. Ai-je fait assez de sorties longues ?
Dois-je être l’esclave de mon « cardio » ou l’envoyer promener pour courir en toute liberté puisque le sport n’est pas une science.
Faudra-t-il beaucoup manger pendant ?
Faudra-t-il boire de l’eau ou des boissons énergétiques ?
Mon estomac sera-t-il mon allié ou mon ennemi ?
Dois-je partir vite ou lentement. Lentement mais pas trop quand même.
Faudra-t-il parler ou courir en silence. Parler mais pas trop quand même. Respirer, bien respirer.
Comment éviter les crampes, comment faire si j’ai des crampes ?
Le programme type trouvé dans Jogging International, dois-je l’appliquer à la lettre ? Est-il vraiment fait pour moi ?
Quel est le prix d’une séance « oubliée » ? 42 km c’est tellement long. Trop long ? Moins de 4 heures. Mon pari. Je vais faire une bêtise. Vivement les 195 derniers mètres. Je les dégusterai. Je franchirai la ligne en levant les bras. Comme un vainqueur. Après tout, je vais peut-être me balader. Je me sens prêt. J’ai tout prévu. Et son contraire.
Demain je serai marathonien ! »
Le temps est venu de faire fructifier vos efforts antérieurs
Le plus gros est fait, la préparation à votre premier marathon est terminée. Reste toutefois deux moments capitaux à bien appréhender : la dernière semaine et bien sûr le marathon même qu’il conviendra de bien gérer pour le terminer avec, sitôt la ligne franchie, l’envie d’en refaire un autre.
À une semaine du marathon
Il n’est plus question d’essayer de rattraper le temps perdu. La plus grosse erreur consisterait à vouloir programmer, à une semaine du marathon, une ultime séance test, une dernière sortie longue pour vous rassurer, vous conforter sur vos capacités d’endurance. Cette stratégie n’aboutirait qu’à vous fatiguer et réduire à néant des semaines de préparation minutieuse. Au contraire, sans négliger vos dernières séances d’entraînement mettez à profit la dernière semaine pour vous reposer, pour faire fructifier la somme d’efforts que vous avez consentis, afin d’arriver le jour J avec la fraîcheur physique et mentale que nécessite cette épreuve.
Votre dernière semaine
Allégé votre entraînement ! Si vous avez suivi un plan d’entraînement notamment les plans Bernard Faure, la dernière semaine est très allégée. N’en faîtes pas plus. Par exemple :
Mardi : 40 mn + 5 x 100 m
Jeudi : 30 mn à allure marathon
Repos les autres jours
Commentaires
Laisser un commentaire