Entrainement

C’est mon premier marathon (suite) !

Par Photos VINCENT , le 2 novembre 2016 - 5 minutes de lecture

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La veille du marathon
La veille de la course est essentiellement consacrée à régler les problèmes d’intendance. La récupération du dossard au village du marathon va vous plonger dans l’ambiance et vous rappeler, s’il en était besoin, que le grand moment approche. Ne gaspillez pas votre énergie dans de stériles discussions sur les temps de passage ou les stratégies de course. La vôtre doit être établie, il n’y a nul besoin de la remettre en cause. Si la pasta-party est un lieu de convivialité très particulier, réservez-la lorsque vous aurez appris à maîtriser tout cet environnement. Précipitez-vous plutôt à votre hôtel ou à votre domicile pour y préparer avec soin les affaires que vous aurez à utiliser le lendemain : le dossard, précieux sésame qu’il faut accrocher sur la tenue que vous aurez testée au préalable, les chaussures que vous avez façonnées à votre pied à l’entraînement ; le short, les chaussettes… il ne faut rien laisser au hasard. Le marathon s’accommode mal de l’à peu près.
Le repas du soir pris à la maison ou dans un restaurant calme, sera composé exclusivement de glucides afin d’assurer le stockage optimal des réserves énergétiques. Pâtes, riz ou blé et autres féculents composeront donc l’essentiel de ces menus riches en sucres lents. Évitez les aliments crus qui peuvent stationner trop longtemps dans le système digestif et occasionner des gênes le jour de la course.
Des difficultés à trouver le sommeil ? Ne vous inquiétez pas ; comme pour l’entraînement ou les réserves énergétiques, vous aurez « capitalisé » dans les jours précédents et ce ne sont pas les éventuelles heures en moins de la dernière nuit qui hypothéqueront votre résultat.

Les heures précédant le marathon
Le jour J, nul besoin de vous lever à 4 heures du matin afin d’ingérer une ultime ration de pâtes ou un petit déjeuner renforcé. Le plein est fait si vous avez respecté le régime hyper glucidique des trois derniers jours. Contentez-vous, deux à trois heures avant le départ de prendre un petit déjeuner dont la fonction essentielle est de rétablir la glycémie qui aura chuté pendant la nuit et de ne pas puiser dans vos réserves avant le départ. Là encore, pas d’improvisation. Composez votre petit déjeuner d’aliments que vous avez l’habitude de prendre afin d’éviter d’éventuels problèmes digestifs qui pourraient être amplifiés par le stress.
Les gâteaux énergétiques sont une alternative nouvelle et intéressante qui peut vous permettre de vous lever encore plus tard puisque leur facilité d’assimilation permet une digestion en 1 ou 2 heures maximum. Ils conviendront également aux coureurs un peu tendus ce matin de course et qui éprouvent des difficultés à ingérer une quelconque nourriture.
Le stress d’avant-course a également pour conséquence de solliciter les réserves énergétiques. Une ration d’attente, composée d’eau sucrée, bue à petites gorgées et régulièrement pendant les heures qui vous séparent du départ, permettra à la fois de conserver une glycémie stable et de compenser ces « fuites » de carburant.
Profitez de ce temps disponible pour vous préparer consciencieusement. Protégez avec des crèmes anti-frottements et des pansements les parties sensibles de votre corps (les pointes des seins, les aisselles, l’entrejambe sans oublier, cela va de soi, vos pieds) qui peuvent devenir de vraies zones de tortures après plusieurs heures de course.
Juste avant le départ, évitez si possible une attente fastidieuse en arrivant trop tôt. Il n’est pas nécessaire de s’échauffer à l’occasion d’un marathon prévu en 4 h 30 ou 5 heures La vitesse à laquelle vous allez courir ne le nécessite pas ; Si vous avez du mal à rester inactifs, faites quelques étirements (actifs).

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