Vrai ou faux : Il faut toujours finir l’entraînement par un retour au calme ?
Si il est conseillé et bénéfique, le retour au calme de fin de séance n’est pas pour autant obligatoire.
Le mythe expliqué
Le retour au calme correspond au petit footing de récupération réalisé à la fin d’une séance de fractionné ou d’une compétition. Instauré comme une tradition en course à pied, même les fabricants de tapis roulants valident implicitement sa nécessité en incluant des périodes de ralentissement progressif de la vitesse dans chacun de leurs programmes. Grâce au retour au calme, on favorise un retour plus rapide à une lactatémie basale et à une FC (fréquence cardiaque) de repos, on augmente le kilométrage à l’entraînement et on élimine le stress psychologique de la séance ou de la compétition ainsi que tout risque de malaise qui pourrait se produire à l’arrêt brutal d’un effort intense. Le mythe… démythifié
Si le retour au calme permet d’accélérer quelques processus de récupération, ces derniers s’opèrent tout de même quoi qu’il arrive. C’est pourquoi le retour au calme est possible, mais en aucun cas indispensable. À la fin d’entraînements ou compétitions de longue durée ayant pour conséquences de générer des micro-déchirures musculaires (les fameuses courbatures), des processus inflammatoires et un épuisement de nos ressources énergétiques, procéder à un retour au calme ne ferait qu’augmenter ces processus et la fatigue. À ce moment-là, il vaut même mieux l’éviter.
Ce qu’il faut faire
En fin d’entraînement, vous pouvez effectuer un petit retour au calme basé sur de la course très lente pendant 5 à 10 minutes, même si un échauffement plus important est plus à même de bien préparer la séance ainsi que la récupération qui en découlera, limitant aussi les risques de courbatures. Après une compétition par contre, préférez quelques minutes de marche à un retour au calme.
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