Chaussures

Reebok Floatride Run Flexweave : le test

Par gmartine , le 9 janvier 2019 - 2 minutes de lecture

Cette Reebok se retrouve bien placée dans le peloton des chaussures qui aiment aller vite. Mais la perfection existe rarement…

C’est toujours sympa, un accueil aussi chaleureux. De ce point de vue, cette Floatride nouvelle version a tout bon : avec son empeigne tressée et l’absence de languette, on l’enfile comme une charentaise, avec des sensations de confort à peu près aussi agréables que lorsque l’on retrouve sa bonne vieille paire de chaussons préférés, un soir d’hiver, armé de son chocolat chaud de compétition ! Aucun point de pression, aucune gêne et, même si la chaussure se révèle un peu étroite sur l’avant, on ne s’en offusque pas : le tissage fait que cette Reebok s’adapte à la forme du pied.
Les premières foulées confirment qu’on est bien en présence d’une déclinaison de la Floatride Run originelle : on est dans l’univers de l’incisif, du mordant. Quelle que soit l’attaque de prédilection (talon ou avant-pied), la chaussure a du dynamisme à revendre, tout en gardant un certain goût pour l’amorti et un drop confortable de 8 mm, sans que cela ne se paie vraiment en termes de chrono. On retrouve cette agréable sensation d’être propulsé vers l’avant avec efficacité. Bref, ça déroule tout seul. Sur piste, le phénomène est encore plus marquant et les fractionnés courts s’enchaînent à vitesse grand V !
Des courbes d’enfer
L’une des autres particularités de ce modèle est l’extrême flexibilité de son mesh, voire sa mollesse. Ce qui est parfait sur des lignes droites peut devenir problématique lors des changements de direction. Je l’ai d’ailleurs constaté sur une épreuve multipliant les angles droits : le pied extérieur a tendance à « s’effondrer » sur le côté, puisque la Floatride le maintient peu. Mais le vrai problème de ce modèle se découvre sur routes humides, terrains stabilisés, pavés… Bref, tout ce qui demande un peu d’accroche. Et là, ça devient compliqué. Pour résumer : ça glisse ! La semelle s’usant un peu au fil des kilomètres, le phénomène s’estompe, mais c’est, malgré tout, le gros point noir d’une chaussure qui avait presque tout bon jusque-là ! Reste que si vous voulez un modèle confortable et rapide sur 10 km ou semi et que vous êtes sûr que la pluie n’a pas pris de dossard, vous pouvez foncer ! 

Les notes de Jogging International

Amorti : 3/5
Stabilité : 2/5
Dynamisme : 3/5
Flexibilité : 5/5
Confort : 4/5
Rapport qualité/prix : 3/5
Usage et terrain : entraînement et compétition route courte et moyenne distance.
Poids constaté : 268 g en 44
Prix : 150 €

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