Test chaussures : Mizuno Wave Rider 20
Pour ses 20 ans, la star de la marque japonaise intègre de nouvelles technologies, qui lui permettent d’améliorer encore son confort. Il y a bien longtemps que je n’avais pas chaussé de Mizuno, et je ne sais plus à quelle génération de Rider je m’étais arrêté en test. J’en gardais le souvenir d’une confortable compagne de longues distances et c’est avec une certaine impatience que j’attendais cette nouvelle édition, qui a gardé au fil des ans le même profil cible : les coureurs à foulée universelle de moins de 80 kg en quête d’une chaussure polyvalente et rapide. Premier essayage et première bonne impression le pied est comme dans un chausson et la chaussure dégage une sensation de légèreté corroborée par les 355 grammes affichés sur la balance (en pointure 47).
Rodage inutile
Quelques foulées pour faire plus ample connaissance et c’est un autre souvenir de test Mizuno qui s’efface : cette impression de sécheresse au contact talon qui allait en s’atténuant au fil des sorties, et qu’on attribuait à la dureté de la plaque Wave. Sur la Rider 20, je n’ai pas ressenti cette sécheresse et la période de « rodage » n’a donc pas été nécessaire. Il faut sans doute y voir le nouvel alliage constitutif de la semelle, à savoir une inédite plaque CloudWave double forme, avec un matériau U4ICX sous la plaque. L’ensemble apportant un amorti plus souple. Rapidement mise à l’épreuve sur longue distances, (deux marathons), la nouvelle Rider ne m’a jamais déçu. Le confort demeure au fil des kilomètres et la stabilité n’est jamais prise en défaut. La plaque double forme joue donc a priori pleinement son rôle : la forme convexe pour assurer un amorti souple et la forme concave pour apporter la restitution d’énergie et dynamiser la transition vers l’avant pied, tout en contribuant à la stabilité du pied. L’aspect dynamique, c’est évidemment sur des séances plus courtes que j’ai pu en mesure l’efficacité.
Comme le bon vin
Pour revenir aux marathons, tout en appréciant des qualités de semelle qui ne se dégradent pas au fil des heures, il faut aussi souligner l’agrément au niveau de l’avant pied et la souplesse du nouveau mesh de la tige. Ajoutons que même dans des conditions de chaleur, le pied reste bien aéré. Au final, il est difficile de trouver quelque chose à redire sur cette chaussure, qui semble bien s’être bonifiée au fil des années, tout en s’allégeant. Sur toutes distances elle apparaît donc comme une valeur sure, tant qu’on reste dans les limites de gabarit définies par la marque. Puisqu’on entre dans l’hiver, précisons que Mizuno lance parallèlement une version G-TX de cette Rider20, pourvue d’une tige à membrane Gore-tex à 155 euros.
Les notes de Jogging International
Amorti : 4/5
Stabilité : 4,5/5
Dynamisme : 4/5
Flexibilité : 3/5
Confort : 5/5
Rapport qualité/prix : 4/5
Usage et terrain : entraînement et compétitions route et chemins stabilisés
Type de pied : universel
Poids constaté : 355 g en 47
Prix : 145 €
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