Adidas Adizero Boston 8 : le test

En gardant les bonnes habitudes, la Boston continue de séduire ceux qui n’aiment pas traîner en route. A l’heure de la guerre des plaques carbone, le modèle Adidas se défend donc plus que bien !
Les années passent. La Boston reste. Évidemment, la révolution carbone et mousse ultra-compacte a fait bouger les lignes… et les tarifs également ! L’égérie de la marque allemande aurait logiquement pu prendre la poussière avec son opus 8. Il n’en est rien. Le dernier modèle Adizero Boston est à la fois une référence dans l’offre pléthorique des modèles de chaussures de running et se montre digne de ses devancières.
Sur ce dernier point, Adidas a fait simple. Avec à peine 10 grammes de moins sur la balance, un assemblage et des technologies similaires, le nouveau modèle a peu évolué par rapport au millésime 7. Le système Torsion est toujours présent pour apporter de la stabilité. L’incontournable Boost favorise la qualité d’amorti et la semelle Continental assure une accroche de haut vol. Quel que soit le revêtement et peu importe la météo, difficile de prendre la Boston à défaut.
Les défauts parlons-en. Le modèle allemand en aurait-il ? Les coureurs montés sur pieds larges risquent de se trouver à l’étroit, même si, année après année, il y a du mieux en la matière. Malgré un mesh qui offre un ajustement au plus près du pied (et par ailleurs parfaitement aéré), l’avant du pied a été légèrement élargi. Bien évidemment, les coureurs les plus lourds manqueront eux d’amorti. Mais le pitch d’Adidas est clair et net : ce modèle n’a pas été conçu pour traîner en chemin. Un habitacle version bête de course n’a donc rien de surprenant.
Boston strong !
La Boston fait bien évidemment référence au marathon éponyme. Le 42 kilomètres le plus vieux de la planète et peut-être également le plus prestigieux affiche, depuis les attentats qui l’ont frappé en 2013, le slogan « Boston Strong ». Et bien, la chaussure est dans l’esprit. Quel que soit l’objectif visé, l’Adizero Boston 8 se montre forte. Bien sûr, dans la gamme allemande, l’Adios sera encore plus légère et dynamique. Mais avec ses 236 grammes, sa flexibilité ainsi que sa vigueur, la Boston n’a pas à rougir. Au contraire ! Le 10 kilomètres et les séances de VMA courtes seront menés tambour battant.
Certains estimerons que le semi est la distance idéale pour exploiter la bête. Mais la référence au marathon de Boston ne trompe pas. Les coureurs qui veulent performer sur la distance reine, tout en gardant l’amorti nécessaire, notamment en fin de course, quand la fatigue se fait sentir, trouveront en cette chaussure la solution idéale. Côté entraînement, c’est lors des séances au seuil que le modèle se montre le plus savoureux. Le couple dynamisme/amorti permet de laisser la foulée dérouler. Le tempo peut alors s’installer pour de longues minutes. Un régal !
Les Vaporfly, Carbon X, Hyperion, Endorphin Pro et même la cousine Adizero Pro peuvent donc parader avec leur lame carbone, la Boston n’a pas dit son dernier mot. La chaussure historique de la marque aux trois bandes dispose par ailleurs d’un atout non négligeable face aux modèles de la nouvelle vague : elle préservera votre compte en banque d’une centaine d’euros !
Usage : entraînement et course pour coureurs de – 80kg
Poids : 338g en 42 2/3
Prix : 139,95€
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