Les varices du runner, c’est inévitable ?
NON ! Hors facteurs de risques, la course ne génère pas de varices. Cependant, dans le cas contraire, elle peut nuire à la tonicité des veines. Il faut alors accompagner l’effort.
Misez sur la compression Jambes lourdes et varices résultent d’un terrain génétique (70 % de risque quand les deux parents sont touchés) et de facteurs aggravants, tels le surpoids et la station debout prolongée inhérente à certains métiers. À la clé : un manque de tonicité des parois veineuses et un défaut des clapets antireflux incitant le sang à stagner au lieu de remonter vers le cœur. Si vous cumulez ces facteurs de risque, vous avez intérêt à courir avec des chaussettes de compression sport (surtout sur longue distance), afin bien maintenir la masse musculaire et limiter ainsi les impacts de la foulée sur les veines, à 80 % situées à l’intérieur des muscles. C’est lorsqu’elles sont trop dilatées, faute de maintien, une fois passées de veines profondes à veines superficielles, qu’elles peuvent devenir des varices. Musclez pieds et mollets Sur courte ou longue distance, ne stoppez jamais net la course. Le sang, privé de pompage, affluerait alors brutalement dans vos jambes et davantage à la tonicité veineuse. Continuez à trottiner ou marcher en récupération active, puis enfilez des chaussettes de récupération pour réduire fatigue musculaire et douleur vasculaire. Au quotidien, marchez pour entretenir les muscles de vos mollets et de vos pieds. Cela permettra, en outre, de tonifier le retour veineux. En revanche, la musculation, effort à « glotte fermée » (bloquant la respiration) qui entraîne une surpression dans le système veineux (hémorroïdes, varices…), est à proscrire. Zoom : Faut-il toujours opérer ? Pas forcément. Néanmoins, la question est à poser au phlébologue quand un tronçon devient inesthétique ou gênant, et quand il y a douleur, lourdeur et œdèmes, même sans varices apparentes. Dans ce cas, comptez environ un mois d’arrêt sportif.
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