Blessures & Prévention

Elongations, claquages et déchirures

Par gmartine , le 2 novembre 2016 - 6 minutes de lecture

Les accidents musculaires souvent bénins exposent à des blessures répétées. Pour éviter un pépin plus sérieux ou un arrêt de course prolongé, il est indispensable de comprendre ce qu’est une élongation, un claquage ou une déchirure afin de bien respecter les différentes étapes du traitement.

Ces différentes lésions musculaires, l’élongation, le claquage et la déchirure, sont trois degrés croissants de ruptures de plus en plus nombreuses de fibres musculaires survenant pendant la contraction d’un muscle ou consécutives à cette contraction. Ce type de lésion affecte du même coup les terminaisons nerveuses et les vaisseaux sanguins de la zone touchée, provoquant ainsi des hémorragies et des inflammations locales ; ces dernières sont plus accentuées au niveau des muscles qui sont davantage irrigués et innervés que les tendons.

Les accidents musculaires (élongation, claquage, déchirure) se produisent généralement lors de contractions plus ou moins violentes et non-coordonnées soumettant le muscle à une tension extrême. Chez les sportifs, et particulièrement les coureurs à pied impulsifs, les plus touchés par ce type de faux-pas, elles surviennent le plus souvent au démarrage « à froid » et en cas de fatigue en fin de séance chez les pratiquants réguliers. Elles apparaissent parfois à l’occasion d’un mouvement brusque, pour contourner un obstacle ou…éviter un chien.

Lors d’une activité pédestre telle que la course à pied, les muscles des chaînes postérieures des membres inférieurs sont les plus exposés et spécialement le jumeau interne (mollet) et les ischio-jambiers (derrière la cuisse). Mais aussi d’autres muscles peuvent être touchés : quadriceps (face antérieure de la cuisse) et adducteurs (face interne des cuisses).

Au moment de la rupture des fibres musculaires, une douleur brutale, vive et intense, donne la sensation d’une déchirure. Elle est parfois accompagnée d’un craquement sec et de l’impossibilité de faire un quelconque mouvement avec le muscle lésé. Quelque temps plus tard, apparaît souvent un hématome local provoqué par la rupture de quelques-uns des vaisseaux sanguins qui irriguent le muscle. Cet hématome peut prendre la forme d’une ecchymose (bleu) ou d’une plaque dure à l’emplacement de la déchirure. Dans certains cas, la contraction involontaire des muscles au niveau de la blessure peut parfois faire penser à une crampe ; pour savoir ce qu’il en est réellement, on peut étirer et masser très doucement le muscle atteint. Sous l’effet de ces soins, les crampes disparaissent généralement au bout de quelques minutes, contrairement aux élongations.

Lire la suite : Les 4 stades de classification

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