Elongations, claquages et déchirures (suite 3 et fin)
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LES FACTEURS DE RISQUE
Les lésions musculaires se produisent lorsque le muscle est soumis à une traction supérieure à celle qu’il peut supporter. Habituellement, plus la douleur est forte, plus la blessure est sérieuse.
En pratique, les lésions musculaires surviennent lorsque le coureur présente l’un des facteurs de
risque suivants :
- absence d’échauffement (accident au début du parcours) ;
- surentraînement : chaque séance d’entraînement intense endommage légèrement les muscles.
Si ceux-ci sont soumis à un effort trop soutenu avant d’avoir récupéré, ils sont plus exposés aux blessures ;
- déséquilibre musculaire : chaque muscle travaille en symbiose avec un muscle antagoniste. Par exemple, le quadriceps (muscle antérieur de la cuisse) et ischio-jambier (muscle postérieur de la cuisse). Si l’un des deux groupes est nettement plus développé que l’autre, le risque de blessure s’accroît ;
- condition physique insuffisante ;
- fatigue : le tonus musculaire est, à tout âge, lié à l’état général. On gagnera donc, lorsqu’on est fatigué, à éviter tout effort musculaire particulier. On remplacera la séance de course par de simples exercices respiratoires et quelques étirements sans excès ;
- déshydratation (accident de fin de sortie) ;
- carences minérales : potassium, magnésium, sodium ;
- surcharge pondérale ;
- séances trop fréquentes d’interval-training sur piste ;
- environnement froid et humide ;
- manque de sommeil ;
- anomalies morphologiques :pieds plats, pieds creux ou membre plus long.
Anecdote
« CLAQUÉ » EN DORMANT
Alain Mimoun, quelques semaines avant son titre olympique sur le marathon, a été victime dans son lit d’un claquage authentique. Enrhumé à Florence, il joue de malheur : en se retournant dans son lit, il s’est claqué… au mollet. Un repos complet lui a été prescrit.
Les lecteurs de Jogging International n’ayant jamais eu ce genre de blessure nocturne, vont s’imaginer que c’est une galéjade. Eh bien, non. Une élongation ou un claquage peuvent parfaitement survenir en pleine nuit. Trois éléments contribuent à ce faux-pas nocturne : la baisse de la température corporelle maximale vers 5 heures du matin (36°), des étirements insuffisants après l’entraînement de la veille et un sommeil agité.
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