Semi de Paris 2024 : toutes les infos
Le Semi de Paris 2024 se déroulera le dimanche 3 mars prochain. Près de 47 000 coureurs sont attendus pour déambuler sur l’asphalte de l’est parisien. Parcours, infos pratiques, plateaux : voici tout ce que vous devez savoir sur cette édition 2024
Avec plusieurs dizaines de milliers de participants attendus au départ de l’épreuve le dimanche 3 mars prochain, le semi-marathon de Paris est le plus grand semi de France et l’un des plus importants d’Europe. L’épreuve attire les néophytes de la discipline qui représentent 44% des inscrits. Par ailleurs, elle se féminise de plus en plus. Les femmes représenteront ainsi, en 2024, 42% des athlètes prêts à en découdre.
Semi de Paris 2024 : le parcours
Un nouveau départ
Attention, changement d’ampleur pour cette édition 2024. L’organisation du semi de Paris a décidé de déplacer le départ de sa course. La raison : un accident fluvial impactant le Pont de Sully, lieu habituel du départ. Le coup d’envoi de la course sera ainsi donné cette année depuis le boulevard Saint-Germain.
Pour le reste pas de changements ! La déambulation se fera tout d’abord sur la rive gauche de la Seine, sur le quai d’Austerliz avec des passages remarqués devant le Jardin des Plantes et la Bibliothèque François-Mitterrand. Peu avant le troisième kilomètre, il sera temps de bifurquer vers la rue de Charenton en empruntant le pont de Tolbiac.
Une longue balade au bois de Vincennes
Au cinquième kilomètre, c’est le début d’une longue balade autour du Bois de Vincennes. Les coureurs n’en sortiront qu’au niveau du 14ème kilomètre, peu de temps après avoir apprécié le très joli château de Vincennes. Entre le 14ème et le 17ème kilomètre, le peloton se dispersera sur l’avenue de Daumesnil puis le boulevard de Bercy, avant de plonger sur les quais, rive droite. Il n’en sortiront qu’au niveau de l’avant dernier kilomètre qui leur permettra de rejoindre la rue de Rivoli avant de sprinter vers la place de la Bastille où sera juchée l’arrivée.
Pas de difficulté majeur pour ce semi-marathon, qui n’est pour autant pas réputé pour être des plus roulants. Il faudra se méfier de quelques mini faux-plats, bien casse-pattes, notamment lors des ultimes kilomètres.
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Semi de Paris 2024 : dossards et SAS de départ
Cette année, le village du semi-marathon de Paris s’installe dans le Parc Floral du Bois de Vincennes (route de la Pyramide). C’est un retour aux sources, après plusieurs années où le village s’était posé à La Villette.
C’est ici que les concurrents devront récupérer leur dossard, la veille ou l’avant-veille du jour J. Le village ouvre ses portes le vendredi 1er mars de 10h à 20h et le samedi 2 mars de 10h à 19h. Si vous voulez éviter les bouchons, il est préconisé d’éviter les heures de pointes, à savoir le vendredi entre 12h et 14h et le samedi à 10h et entre 14h et 16h.
Pour récupérer le précieux sésame, il faudra se munir du QR Code envoyé par mail en amont et d’une pièce d’identité.
Sur place, de nombreux exposants et partenaires de la course tiendront un stand.
Le départ
Les départs s’étalonneront tout au long de la matinée à partir de 7h58 pour les concurrents en fauteuils. Les coureurs seront ainsi répartis en plusieurs SAS, en fonction de leur objectif chronométrique. Il est conseillé de se présenter dans le sas au moins 30 minutes avant son heure de départ.
- 7h58, départ handisport
- 8h00, départ sas élite et préférentiel
- 8h02, départ sas rouge (moins d’1h35)
- 8h20, départ sas jaune (1h35)
- 8h30, départ sas bleu (1h40)
- 8h46, départ sas violet (1h45)
- 9h19, départ sas vert (1h50)
- 10h06, départ sas gris (2h)
- 11h01, départ sas rose (2h10 et +)
Pour rejoindre son sas de départ, il faudra emprunter les rues perpendiculaires au boulevard Saint-Germain.
A noter qu’il est possible de laisser son sac à la consigne, laquelle est située boulevard de la Bastille. Les consignes ouvrent dès 7h. Pour récupérer son sac, il suffira de présenter son dossard.
Pour réussir son défi, des meneurs d’allures seront présents pendant la course pour guider les concurrents.
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Semi de Paris 2024 : le plateaux élite
Comme chaque année, le semi de Paris est l’occasion de voir courir quelques-uns des meilleurs athlètes de la planète. L’an dernier, l’évènement avait été marqué par les victoires des Kényans Roncer Kipkorir chez les hommes et Sheila Chepkurui. Tous les deux avaient battu le record du semi de Paris en s’imposant respectivement en 59’38 et 1h06’01.
Un nouveau vainqueur ?
Nombreux sont les prétendants pour les succéder. On pourra notamment citer Leonard Barsoton (59’09, à Valence, en 2019) ou encore Alfred Barkach (59’32, à Lille, en 2023). À suivre aussi Bernard Koech, toujours capable d’une grosse performance à 36 ans à l’image de sa victoire sur le marathon de Hambourg l’an dernier en 2h04’09 (son record) ou de sa deuxième place sur le semi de Copenhague, en septembre dernier, en 59’13. Enfin, vainqueur à Madrid l’an dernier en 60’04, Victor Kipruto aura sans aucun doute à cœur de franchir la symbolique barre des 60 minutes.
Belle densité également chez les femmes avec la présence de la Roumaine Joan Chelimo Melly. Elle présente la meilleure référence avec sa victoire à Prague en 2018 avec un superbe chrono de 1h05’04 (cette Kenyane d’origine court sous les couleurs roumaines depuis mai 2021). La néo-Roumaine devra notamment se méfier de son ancienne compatriote Nesphine Jepleting (1ère à Prague en 2022 en 1h06’57) et de l’Éthiopienne Birho Gidey (1h07’57’’, à Naples, en 2020).
Et les tricolores ?
Comme toujours, une belle brochette de coureurs Français défieront les coureurs des hauts plateaux africains. A commencer par Mehdi Frère, héroïque sur le marathon de Valence en décembre dernier et dont le record personnel est de 1h00’34. Celui que l’on verra sur les JO de Paris 2024 sur l’épreuve de Marathon fait figure d’outsider. Florian Carvalho et Hassan Chahdi, toujours présents au rendez-vous, seront également de la partie.
Enfin, chez les femmes, on pourra compter sur Manon Trapp, 23 ans, (3ème à Lille 2023, en 1h11’26), auteur d’un très bon 2h25’48 en décembre dernier au marathon de Valence. Attention également à Anaïs Quemener, meilleure tricolore l’an dernier à Paris (7ème ), en 1h11’59 (record personnel) actuellement sur une belle dynamique avec son record personnel sur marathon (2h28’48), à Séville, ce dimanche 18 février ou encore à Marjolaine Nicolas, 9ème en 2023 (1h13’20).
Photos de UNE : A.S.O./Maxime Delobel
