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Half MDS Fuertaventura : Qué calor !

Par gmartine , le 4 janvier 2018 - 2 minutes de lecture

Après quelque 32 éditions courues sur les terres marocaines, le Marathon des Sables s’est permis une escapade en Europe. Une première en Espagne magnifique, et bien plus rude que prévu, à cause d’une chaleur qui aura contraint nombre de concurrents à l’abandon.

Dans la navette qui nous ramène vers l’hôtel, les visages sont tous marqués et tristes. Personne ne dit mot mais, à ce stade-là de la course, tout est bel et bien fini. Impossible de faire machine arrière. Chacun vagabonde dans ses pensées à la recherche de la bonne raison. Mais y en a-t-il réellement une ? Pourquoi certains abandonnent et d’autres continuent ? La chaleur brutale et inattendue de la première étape de ce Half MDS Fuerteventura (un « demi » Marathon des Sables en version espagnole) a été terrible pour tous. Barbara Senac, la Française qui vit au Sénégal depuis près de 30 ans, semble la plus atteinte. Pas forcément physiquement, mais psychologiquement. Les larmes ont coulé de ses yeux quand, un peu plus tôt, un contrôleur lui a retiré sa balise GPS. Elle qui a déjà à son actif un Marathon des Sables n’a pas trouvé les ressources nécessaires pour aller au bout. Il y a là aussi un Anglais, John Cooper, qui aura été contraint de stopper à cause de multiples ampoules aux deux pieds, un Hollandais, Dimitri Heuckeroth, touché par une sévère déshydratation sur la première étape et qui ne s’en sera pas remis… Le bus stoppe à Play Itas, devant l’hôtel, en pleine nuit, où aura lieu la grande arrivée, deux jours plus tard. C’est le côté sombre de cette épreuve en autosuffisance alimentaire, qui se déroulait fin septembre, sur quatre jours, du côté de l’île espagnole de Fuerteventura, dans les Canaries. Sur le papier, le programme était plus qu’alléchant : trois étapes et un jour de repos. 30, 60 et 30 km. Des températures ne dépassant normalement pas les 26 °C la journée et ne tombant pas à moins de 12 °C la nuit. Un vrai petit frère du MDS célèbre dans le monde entier.Découvrez la suite de ce récit de course dans le numéro 399-400 de Jogging International, actuellement en kiosque.
Photo : Frank Oddoux

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