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Cinq astuces pour éviter le stress dans le sas de départ

Par Simon CHRETIEN , le 7 février 2023 , mis à jour le 7 février 2023 - 5 minutes de lecture
éviter le stress

Quoi de pire que cette attente qui nous semble interminable dans le sas de départ d’une course ? Vous êtes prêts à en découdre, toute votre prépa s’est déroulée comme prévue mais, malgré tout, vous vous sentez complètement faible, tétanisé. C’est le stress d’attente ! Voici nos cinq astuces pour éviter le stress et dédramatiser l’instant !

1/ Pour éviter le stress, discutez avec les autres coureurs

Le coureur avant le départ à toujours tendance à s’enfermer un peu trop dans sa coquille ce qui est loin de pouvoir lui permettre d’éviter le stress que la situation engendre. Si c’est une bonne chose pour parfaire votre concentration, c’est aussi donner beaucoup d’importance à un évènement qui ne reste que du sport. N’hésitez donc pas à aller à la rencontre de vos concurrents, qui peuvent également devenir des soutiens durant la course. Il arrive très souvent que l’on se retrouve avec le même petit groupe de coureurs durant toute l’épreuve, et même pendant un marathon. Logique si vous suivez un meneur d’allure et que vous respectez précisément vos allures.

Vous vous apercevrez alors que beaucoup de coureurs sont dans la même situation que vous : beaucoup trop stressés par l’évènement. Le contact est en général très facile, il suffit de se lancer. Dîtes vous que votre acolyte et avant tout un compagnon de route. C’est aussi le moyen idéal pour se rassurer. Avec un peu de chance, vous entamerez une discussion avec un coureur qui a beaucoup de bouteille et qui saura trouver les bons mots pour vous détendre. Les sujets facilement abordables sont légions : votre prépa, vos expériences passés, votre ravito, etc.

2/ Visualisez votre course

Que vous visiez 2 h 30 ou que votre objectif soit juste de venir à bout, pour la première fois, de votre marathon, vous devez toujours avoir une stratégie de course. Profitez des instants qui précèdent le coup de feu pour la réviser une dernière fois. Non seulement cela vous permettra de rentrer dans votre course, mais, une fois parti, vous aurez bien plus de chance de vous y tenir. Cela peut aller du simple “Je maîtrise jusqu’au 30ème puis j’essaye d’accélérer’’ à des plans plus pointus élaborés en fonction du parcours, de votre état de forme, de vos objectifs futurs… C’est également le moment d’anticiper ce que vous aller prendre au différents ravitaillements. Une fois en course, l’adrénaline ou le manque de lucidité peut vous faire oublier beaucoup de choses.

Vous pouvez vous livrer à ce petit exercice ludique pour éviter le stress avant le départ : dans votre sas, fermez les yeux et déroulez le parcours dans votre tête. Admirez les paysages, les monuments, anticipez les passages remarquables. Facile si vous avez déjà couru l’épreuve. Si ce n’est pas le cas, un saut sur Google Street View la veille vous aura permis de vous familiariser avec les spécificités de la course.

3/ Un dernier checking pour éviter le stress

éviter le stress
Un dernier checking de son matériel permet d’éviter le stress avant le départ.

Vous avez vérifié une dizaine de fois si le gel était bien calé au fond de votre ceinture de portage, si vos bidons étaient bien accrochés sur les lanières de votre sac, si la playlist sur votre portable était bien réglée… et bien recommencez, une dernière fois. Durant la dizaine, voire la demi-heure d’attente, profitez de cette période d’accalmie pour faire le tour du propriétaire une dernière fois. Il est temps de refaire ses lacets – même si c’est pour la quatrième fois depuis que vous vous êtes chaussé –, de vérifier une ultime fois que le dossard est bien accroché. S’il vous manque quelque chose – mais on se doute que ça ne sera pas le cas- cela vous évitera d’être pris au dépourvu durant la course.

4/ Faire le point sur ce qui vous a amené jusqu’ici

Et si, avant de vous projeter dans votre futur proche – le marathon – vous reveniez un peu en arrière ? Dans votre sas, encore une fois les yeux fermés, repensez à l’ensemble de votre préparation, aux séances que vous avez aimées, à celles qui vous ont fait souffrir mais surtout progresser, mesurez une dernière fois le chemin parcouru pendant ces quelques mois où chaque semaine était marquée au minimum par trois sorties, à vos sacrifices et aux soutien de vos proches. Cela vous fera non seulement patienter mais vous donnera également un regain de motivation et d’assurance pour vous lancer sur les 42,195 km qui vous attendent.

5/ Profitez de l’instant présent

Vous avez vérifié tout votre attirail ? Vous avez fait le point sur vos semaines d’entraînement ? Vous avez échanger quelques mots, quelques sourires avec un compère et vous avez visualisé la course à venir ? Malgré tous ces bons conseils, vous voilà encore 10 minutes à attendre dans le sas et ce stress qui ne redescend pas. Dernière option : profitez de l’instant présent. Écoutez le speaker faire monter l’ambiance. Observez tout ce qui se passe autour de vous. La plupart des courses animent leur départ avec des groupes de musique, des discours, etc. Sans perdre trop d’énergie, vous allez réussir à relativiser et à faire passer le temps.