Anaïs Quemener et Duncan Perrillat remportent les championnats de France de Marathon
Disputés dans le cadre du Marathon International de Deauville ce dimanche 20 novembre, les championnats de France de Marathon ont sacré les deux principaux favoris. Duncan Perrillat s’empare du titre en 2h17’41 et Anaïs Quemener décroche le Graal en 2h40’37.
Cette fois-ci, le titre est pour lui. Après sa désillusion lors des championnats de France de Marathon 2021 où il avait été déchu d’un titre qui devait lui revenir, Duncan Perrillat a pris sa revanche. En terminant troisième derrière le Marocain Alaa Hrioued et le vainqueur Titus Komen, ce dimanche 20 novembre sur le parcours venteux et pluvieux du marathon de Deauville, le sociétaire du club de Neuilly-Plaisance en région parisienne a décroché le titre de champion de France de Marathon. Il termine en 2h17’41 à plus d’une minute du vainqueur du jour. Légèrement distancé d’un groupe de leader à la mi-course, Duncan Perrillat a serré les dents. Il est ainsi remonté puis a pris la tête en compagnie du Marocain Alaa Hrioued du Kényan Titus Komen. Malgré le retour tonitruant d’Aurélien Olivier, Duncan Perrillat n’aura pas flanché et termine quatre secondes devant son poursuivant français.
Anaïs Quemener, reine des championnats de France de Marathon
Chez les femmes, le titre est revenu à Anaïs Quemener. Annoncée comme grandissime favorite, la Dionysienne n’a pas tremblé. Elle décroche la deuxième place loin derrière l’Éthiopienne Chaltu Negasa qui s’impose chez les femmes en 2h32’53. En terminant première française devant Anne-Sophie Louf, elle s’empare donc du titre de championne de France de Marathon. Une belle victoire, six ans après son premier sacre !
Disputés sur le circuit de Deauville qui proposait un parcours entre terre et mer, ces championnats de France de Marathon n’ont pas été de tout repos. 8750 coureurs étaient pourtant au rendez-vous, répartis sur les différentes épreuves allant du 5km au marathon en relais. La pluie et le vent sont venus apporter un peu de piment à un tracé relativement plat et roulant à parcourir à deux reprises.
Photos : Arthur Dirou / Stadion / FFA